Les élections des conseils scientifiques des
Les élections des conseils scientifiques des facultés dans nos universités ont provoqué des situations inédites. En effet, des notes du ministère de tutelle excluent de facto les maitres de conférences B de ces organes et en font des ‘’apartheids’’. L’origine de cette anomalie réside dans la formulation suivante, utilisée dans les notes en question : ’’ … de rang magistral (professeurs, maitres de conférences A)’’. Cette limitation du rang magistral aux seuls professeurs et maitres de conférences A est erronée. Pour bien comprendre cela il faut revenir à la définition du rang magistral. Un enseignant de rang magistral est un enseignant qui dispense des cours magistraux, lesquels sont des cours de une à deux heures, dispensés en amphithéâtres. Ils constituent la base théorique ; les TD et les TP prenant le relais pour les approfondissements et applications. Autrefois on n’interrompait pas un enseignant qui donnait ces cours ; on écoutait et on prenait des notes. C’est peut être ce qui explique le qualificatif de magistral. Sur la base de cette définition les maitres de conférences B ainsi que les maitre assistants A font bel et bien partie du rang magistral.
D’autre part il y’a lieu de souligner que la différence entre les MCA et MCB serait l’habilité des premiers cités à diriger des recherches ce qui n’a aucun lien avec les enseignements.
Par ailleurs l’article Art. 28. paru au Journal officiel de la république algérienne N° 23 du 4 mai 2008, stipule que : La nomenclature des corps des enseignants chercheurs est fixée comme suit :
. le corps des professeurs.
. le corps des maîtres de conférences,
. le corps des maîtres-assistants,
. le corps des assistants,
Les compositions des conseils scientifiques devraient donc être établies sur la base de cette nomenclature. Ceci éviterait des excusions pour le moins injustes. En effet les maitres de conférences B sont carrément bannis des CSF.
